Le Plongeon, c’est l’Amour de ma vie. Ce sport entre Air et Eau m’a portée à travers tous les continents, toutes les émotions, et toutes les intensités, avec ses hauts comme ses bas.
D’abord dans les piscines du monde entier qui m’ont menée jusqu’aux Jeux Olympiques (Rio 2016), c’est désormais des plus belles falaises du monde que je m’élance, pour ne plus sauter dans le chlore mais dans le sel de l’immensité des océans.
Découvrez mon univers.
Qui je suis ?
Je m’appelle Laura Marino, j’ai 30 ans, je suis championne du Monde de plongeon à dix mètres (2017), j’ai participé aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 et je suis désormais Cliff Jumpeuse, globe trotteuse et créatrice de contenu digital.
Pourquoi le Cliff Jumping ?
Le « Cliff » comme on dit, c’est littéralement sauter des falaises (https://www.instagram.com/p/CtzQEvFAaJw/?hl=fr). Mon truc à moi, c’est de plonger en réalisant des acrobaties, de maîtriser l’exécution et je dois avouer… Aller toujours plus hautpour augmenter mon temps de vol et prétendre être un grand albatros le temps d’une seconde ou deux.
C’est vraiment cette fusion entre Air et Eau qui me fascine et me procure des sensations uniques : le contact avec la Terre, les Rochers au départ lors de l’impulsion, l’Air en plein vol, l’accélération qui siffle dans mes oreilles lors de la chute, les vues inédites de la côte que je quitte et la réception dans l’Eau, que je percute parfois jusque’à 80 km/h, mêlant la violence de l’impact avec la douceur et le silence de l’Eau. Jene retrouve nulle part ce mélange de brutalité et de délicatesse.
Un sport plein de paradoxes en somme, à mon image, et qui en inclut beaucoup d’autres : l’apnée et la natation en eau libre, l’escalade free solo, la randonnée, le coastering, le paddle ou kayak entre autres… Avec toujours beaucoup d’exploration.
Finalement pour moi, c’est plus un mode de vie et un univers qu’un simple sport. Le point commun de tous les éléments qui constituent cet univers ? La Nature.
L’Eau, l’Air et la Nature
Mon élément, c’est l’Eau. Je suis heureuse dans et autour de l’Eau. Sa simple vue me rassure et m’apaise. Je l’apprécie sous toutes ses formes: douce, salée, immergée, profondément ou à la surface, sur un bateau, ou même depuis les airs, dans un plongeon. Mon rapport à l’Eau inclut d’ailleurs celui à l’Air, dans lequel je me sens infiniment libre.
Ce que j’aime par-dessous tout, c’est être dehors, c’est sentir la Nature qui m’entoure, les éléments : le soleil, le sel, l’air et l’eau sur ma peau.
Me sentir à la fois libre et vulnérable car sans vêtements protecteurs, mais à la fois forte et belle dans un maillot féminin, beau mais solide, en lequel je peux avoir une confiance absolue.
Le Maillot, ma seconde peau
Dans ce mode de vie, mon maillot c’est ma seconde peau, bien plus qu’un accessoire c’est le basique de mon dressing qui vient sublimer chacun de mes sauts. J’ai besoin de me sentir à la fois femme, puissante et aussi libre de mesmouvemets, pour pouvoir m’exprimer pleinement.
Cet été je vais vivre dans mon van, pour plus de liberté et d’exploration, alors ma garde-robe est restreinte, mais le nombre de maillots est vraiment ce que j’ai le plus de mal à réduire… Est-ce que 18 maillots c’est trop pour 3 mois ?!
Je rédige cet article à la veille de mon départ, alors lorsque vous le lirez, je serai normalement sur la route, alors si vous voulez suivre mon aventure, rendez-vous sur Instagram.